Planche de surf Wyve en suisse sur une vague artificelle. Wyve la planche de surf écologique du futur

Wyve teste la Wave Garden

Vous l’avez peut-être vu récemment sur nos réseaux, une partie de l’équipe de Wyve s’est rendue à la piscine à vague d’Alaïa Bay en Suisse dans le cadre d’une compétition. Cette piscine à vagues au milieu des montagnes donne un sentiment de science-fiction ! 

Dans quel but y sommes-nous allés ? Quels ont été nos sentiments et nos sensations de surf ? 

On vous raconte tout !

Un an après avoir fait une première session là-bas, nous y sommes retournés pour réaliser de nouveaux tests R&D, avec de nouvelles planches et des nouveaux surfeurs. L’un de nos riders (Lionel) avait décidé de participer à une compétition organisée par Alaia Bay et Boardriders.

Nous avons emporté avec nous plusieurs planches Wyve ayant un shape identique mais avec une construction structurellement différente en termes de composite et de maillage 3D. Le but de cette démarche était de faire tester ces planches à un de nos team riders, Lionel Lourenço, afin de récolter et d’identifier ses ressentis sur chaque moment précis de la vague et les mettre ensuite en lien avec nos bancs de tests mécaniques. Autrement dit, corréler les ressentis terrains avec des données mesurées en laboratoire. Des tests sur une vague artificielle, garantissant des conditions similaires, nous ont permis de comparer plus facilement les planches entre elles grâce à la répétition de manœuvres identiques.

Lionel a pu les tester à la fois en free surf et lors de la compétition amicale. Nous étions également en compagnie de Tony Voisin, qui a shooté toutes les sessions de surf durant le week-end.

photos @tonyvoisin

Quand je suis arrivé sur place, à Alaïa, j'étais comme un gosse devant aqualand. J’avais qu'une envie en tête, me jeter à l'eau et voir ce que les planches Wyve avaient dans le ventre. Avant d'aller à l'eau, j'ai d’abord pris le temps d'observer l'entrée en vague, la ligne de déferlement, les parties creuses et plates de la vague. Je commençais à visualiser les différentes options qui pouvaient s'offrir à moi. En arrivant dans la piscine, j'ai ressenti la même excitation que lors de ma première session à Uluwatu ou Taapuna. J'étais là pour un laps de temps et chaque vague devait être surfée et optimisée à son maximum. Je n'avais pas du tout envie d'en gâcher une. Je me suis donc concentré pour assurer ma première vague.

Au take off, j'ai été surpris du creux que la vague pouvait offrir. Lors de mon premier appui en bas de vague, j'ai senti la planche qui répondait parfaitement à la compression dans le virage et dans la sortie du bottom, juste avant la phase d'allègement où la planche a renvoyé toute l'énergie acquise. J'ai pu faire un premier top turn serré. C'était le premier d'une longue journée surf, durant laquelle les planches Wyve m'ont offert de très bonnes sensations.” 

photos @tonyvoisin

Une compétition amicale en parallèle des sessions de tests

Dans le cadre de la compétition Alaia Bay x Boardriders, 24 surfeurs(es) amateurs, dont Lionel, ont concouru durant les phases de qualification. Ces phases étaient composées de 4 heats de 4 surfeurs ayant droit à quatre vagues chacun : deux droites et deux gauches de la Wave Garden. La meilleure note de la droite et de la gauche de chaque surfeur étaient additionnées pour faire un score total. Le surfeur ayant le meilleur résultat de chaque heat était directement sélectionné pour les phases finales avec des pro riders des team Quiksilver et Roxy. Lionel a fini de loin premier du heat de qualification avec de très bons résultats, noté par Patrick Beven et Christian Bradley. 

En fin de journée, le challenge Alaïa x Boardriders a commencé. La seule motivation pour moi était de gagner pour passer des tours et pouvoir profiter de surfer le plus possible. Les séries se sont enchaînées très vite et j'étais vraiment content de pouvoir tester les différents niveaux de vagues.” 

Pour les demi-finales, les 6 gagnants surfeurs amateurs se retrouvaient à concourir en duo avec un pro-rider. Lionel s’est retrouvé en duo avec Francisca Veselko, aka Kika, surfeuse portugaise de la team Roxy. Chaque duo devait concurrencer deux autres duos, choisis aléatoirement. Tous les surfeurs ont dû surfer uniquement le mode barrel (B1). Malgré les bons résultats qu’on pu avoir Francisca et Lionel, deuxièmes et troisièmes meilleurs résultats des demies, l’un des duos face auquel ils concouraient a décroché le meilleur résultat, ce qui les a stoppés aux portes de la finale... Ils ont tout de même fini sur la 3ème marche du podium.

Je me suis laissé prendre au jeu et lors de la demi-finale, j'ai tenté un barrel backside nograb pour me démarquer des concurrents, mais malheureusement, le tube manquait un peu de place et mon bassin a touché le curl… Je me suis fait attraper par la lèvre puis je suis tombé. On était pas loin de faire la finale, j'étais un peu déçu, mais rassasié.” 


photos @tonyvoisin

Une multiplicité de vagues qui nécessitent un petit temps d’adaptation

Durant le week-end, nous avons eu la chance de pouvoir tester différents types de vagues : Experts (T1, T2, B1), Pro (T2, B1) et T3. Autrement dit, toutes les vagues à manœuvres expert et pro de la piscine. Nous avons préféré les vagues du T3 qui ont été ouvertes uniquement lors de la compétition. Il s’agit de la plus grosse vague à manœuvres où il était possible de réaliser des manœuvres aériennes, des rollers, des carves etc…

Nous avons directement remarqué que les sensations de surf en piscine et celles en mer étaient très différentes. Pour commencer, comme l'eau était douce, nous ressentions moins de flottaisons. De plus, on ressentait un courant d’eau qui tournait dans un sens bien précis.

Il nous a fallu un certain temps d'adaptation, pour la première vague, le mieux a été de cruiser et comprendre comment la vague fonctionnait avec les mouvements d’eau. Cela nous a permis de prendre de la vitesse dans la vague pour la ressentir et identifier son potentiel.

Pouvoir surfer une vague parfaite qui se répète à l’identique fait d’Alaïa Bay, une expérience unique en sensations et riche en tests. Le cadre était magique avec une ambiance très conviviale. Cependant, rien ne peut rivaliser avec les sessions de surf en milieu naturel. Surfer des vagues en bas de chez soi, de manière totalement aléatoire, attendre le set, ramer vers la vague, se sentir libre d’avoir le choix, et se dépasser dans des conditions difficiles donne au surf plus d’adrénaline.

Ce que nous retirons de cette expérience

Nous retirons de cette expérience beaucoup de positif. D’abord, en termes de données lors des tests terrains, qui vont être utilisées et mises en corrélation avec celles de nos bancs de test. Cela va permettre de faire évoluer nos produits et de valider certains résultats mécaniques mesurés. De plus, c’était la première fois qu’une planche Wyve était surfée lors d’une compétition et nous sommes ravis, car elle a largement fait ses preuves (Bravo Lionel !)

Selon nous, ces infrastructures présentent un intérêt pour l'entraînement des sportifs de haut niveau ainsi que le développement de la performance des produits. Néanmoins, ce type de session restera pour nous exceptionnel, car la majeure partie de nos tests “terrains” peuvent être réalisées en conditions naturelles.


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